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Goma: Quelle est cette nouvelle technique qui efface les traces de l’ennemi?

Un civil assimilé à un rebelle du M23, a été brûlé vif par des habitants en colère le matin de ce jeudi 30 Mai 2024, vers l’endroit communément appelé « Kimachini », dans le quartier Mugunga en commune de Karismbi, à l’ouest de la ville de Goma, province du Nord-Kivu dans l’Est de la République Démocratique du Congo.

 Une information livrée à la rédaction Beroyafm.net ce même Jeudi. Notre source confirme que ce jeune homme qui était suspect aux yeux des habitants de cette entité. Ceux-ci l’ont accusé d’avoir filmé les positions où sont installées les armes des FARDC logés dans la partie. Cette pratique n’a pas enchanté la population de la partie Ouest de la ville provinciale du Nord-Kivu, qui vit ces derniers temps dans l’amertume suite aux différentes complications qui ont commencés depuis la guerre qu’oppose le FARDC et le M23 dans la région d’une manière générale mais également de la criminalité urbaine à Goma particulièrement.

Contacté à ce sujet, Christian kalamo président de la société civile de la commune de Karisimbi, condamne cette réaction de la population. Selon lui, ce mecanisme serait à la base d’effacer les preuves des rebelles infiltrés « c’est un acte que nous ne pouvons pas encourager, car cette méthode là, fait en ce que nous perdions beaucoup d’informations qui devraient aider les pays à retrouver les rebelles qui viennent d’ici et là ».

Eu égard à cette idée, il appelle la population de bannir ça et d’impliquer le gouvernement dans toute situation ou en l’informer de tout acte pareil pour lui faciliter la tâche. « Nous demandons à la population de Mugunga, mais aussi de la ville de Goma en général, de chaque fois travailler avec le service de l’ordre et agents de sécurité, en collaboration surtout avec eux, de lancer chaque fois les alertes au lieu de la justice populaire pour avoir plus d’informations,» adjure le chef de la société civile de la commune de Karisimbi. 

Il est demandé aux autorités d’être prêtes à écouter et à recevoir la population, pour tout mouvement qui dénonce le mal, en vue de limiter ces genres de cas au sein de la ville et partout ailleurs sur l’étendue de la province, a renchéri Christian Kalamo. 

Espérance BYAMUNGU

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