Dans un communiqué de presse rendu public ce 04 Juin 2024, le Comité Interministériel de la Croix-Rouge informe la population sur la suspension de la distribution de son aide alimentaire aux personnes déplacées de guerre vivant dans certaines entités de la province du Nord-Kivu.
Cette décision remonte à date du 30 mai 2024 dernier. Il s’agit d’une aide qui était lancée le 24 mai dernier, en faveur des déplacés des axes Kanyabayonga-Burangiza et Bulinda en chéfferie de Bwito dans le territoire de Rutshuru, où le projet serait exécuté en une durée de 10 jours. La cause de son interruption est bien évidemment selon ce communiqué dont copie est parvenue à la rédaction de Beroya Fm, c’est la menace de Kanyabayonga par les affrontements entre l’armée congolaise et les terroristes M23, qui a entraîné le déplacement des civils dans la zone, ce qui freine l’évolution dudit projet.
« Sur les 58 000 personnes ciblées par cette assistance, nous avons pu servir 29.046 personnes. En collaboration avec les volontaires de la Croix-Rouge de la RDC, nous avons pu donner des rations composées de farine de maïs, de haricots, de l’huile raffinée et du sel iodé. Le but était deles aider à répondre à leurs besoins urgents en termes de nourriture », indique Myriam Favier,cheffe de la sous-délégation du CICR à Goma, au Nord-Kivu, a-t-on lu dans le communiqué de cette structure internationale.
La même organisation note que le déplacement de la population s’est enregistré en mainte reprises et cela embouteille l’évolution de son projet, car ne sachant pas comment maîtriser la situation qui met à mal les paisibles citoyens qui se déplacent de lieux en lieux fouillant les attrocités des rebelles dans les territoires de Rutshuru et Masisi, et se retrouver dépourvus de tout moyen pour subvenir à leurs besoins vitaux.
Cette situation calamiteuse inquiète le CICR, qui constate que les affrontements ont lieu au tour des agglomérations densément peuplées, pourtant, à chaque fois que les paisibles citoyens se déplacent, c’est un trait de vulnérabilité qui s’ajoute à leur souffrance. A travers son responsable en province du Nord-Kivu, cette structure de protection des droits humains, rappelle aux parties en conflit, la prise des précautions possibles pour empêcher de faire des civils, des victimes de leurs affrontements.
Notons que la plupart des habitants de commune rurale de Kanyabayonga se sont déjà déplacées de cette entité pour s’installer à Kayina, Lubero et ailleurs craignent pour leur sécurité. Toutefois malgré la menace des assaillants contre cette municipalité rurale, les forces de défense congolaise, maintiennent encore une accalmie quelque soit précaire dans l’entité, alors qu’à ses environs, les affrontements ne cessent de battre record entre les deux parties en conflit.
La rédaction