La journée Mondiale de l’hygiène menstruelle, c’est chaque 28 mai de l’année. Pour l’année 2024: « Brisons le tabous et luttons pour l’égalité entre les hommes et les femmes » est le thème mondial choisi pour la commémoration de cette journée.
A Goma, dans une interview réalisée par beroya Fm ce mardi 28 mai, Angélique Nyirasafari, une des femmes leaders du territoire de Masisi indique que cette journée l’a fait pleuré lorsqu’elle voit des femmes dans des camps des déplacés qui n’ont pas de moyens de se procurer même une seule bande hygiénique. Elle demande aux humanitaires et à toute personne de bonne volonté de venir en aide ces femmes victimes des atrocités des rebelles dans la province du Nord-Kivu.
« Au faite la journée mondiale de l’hygiène menstruelle pour moi, je pleure car plusieurs femmes sont atteintes par des infections dans plusieurs Camp des déplacés en ville de Goma et ses environs suite à l’insécurité dans leurs milieux où elles ont fui la guerre et ne sont plus à mesure de trouver de l’argent pour garantir leur hygiène menstruelle » a laissé entendre cette leader du territoire de Masisi qui est actuellement sous en prise des terroristes M23. Abordées pour ce même sujet, certaines filles rencontrées même ce mardi, ont émis leurs points de vue vis à vis de ce qu’elles ressentent en prélude et pendant leur période menstruelle, mais également ce qu’elles utilisent pendant cette même période. L’une d’elles a souligné que le jour de son cycle menstruel, elle se sent très mal dans le bas-ventre mais au fil des temps, cela prend fin.
L’autre quant à elle, a signifié que c’était d’abord difficile pour elle, car les parents lui cachait plusieurs notions en ce qui concerne la santé sexuelle en la prenant pour un tabou. Les unes et les autres ont indiqué qu’elles utilisent soit des linges soit des bandes hygiéniques communément connues cotex pour empêcher la saleté qui en vient. C’est ainsi qu’elles appellent leurs camarades filles en âge ou non, d’être toujours prudente en se protégeant régulièrement contre la saleté de la période menstruelle qui est frappée d’une norme morale de non exposition aux tierces personnes.
Notons que cette journée à été célébrée pour l’année courante, sous le thème mondial: « brisons le tabou et luttons pour l’égalité entre les hommes et les femmes »
Nicole Mwenge à Goma