La ville de Goma a enregistré 35 morts et 37 blessés lors des bombardements sur le site des déplacés de Lushagala et à proximité de la 8ème CEPAC, respectivement dans les quartiers de Mugunga et de Lac-vert le 3 mai dernier. Ce bilan a été communiqué le soir du jeudi 8 mai à Goma par une délégation gouvernementale dépêchée depuis Kinshasa et dirigée par le ministre des Affaires sociales, de l’Action humanitaire et de la Solidarité nationale, Modeste Mutinga. Après une réunion avec le gouverneur militaire du Nord-Kivu, le ministre Modeste Mutinga a réaffirmé l’engagement du président Félix Tshisekedi à soutenir l’organisation de funérailles dignes pour les victimes et à fournir une assistance humanitaire, tant en vivres qu’en non-vivres, aux familles des victimes touchées par cette tragédie, attribuée aux attaques menées par les rebelles du M23.
De son côté, le ministre national des Droits humains, Albert Fabrice Puela, a vivement condamné le silence de la communauté internationale et du droit international humanitaire face aux crimes perpétrés contre les Congolais par le régime de Paul Kagame et ses alliés.
Au total, 5 explosifs en provenance des lignes de front sont tombés dans les quartiers de Mugunga et de Lac-vert à Goma, ainsi qu’à Nzulo, un village du territoire de Masisi, des lieux où sont installés des sites de déplacés de guerre du M23.