L’élection des 3 femmes au poste de prise des décisions à l’Assemblée nationale de la République Démocratique du Congo, est une avancée significative vers une représentativité équitable du genre au sein de cet organe délibérant.
C’est ce qu’a expliqué Madame Précieuse Petu, la chargée de communication à la division provinciale du Nord Kivu, de genre famille et enfants, lors d’une interview avec Beroyafm.net après l’installation du bureau définitif de cette chambre haute le mercredi 22 Mai 2024 dernier à Kinshasa la capitale congolaise. Pour cette dernière, la présence des femmes dans cette équipe, est une preuve éloquente que petit à petit, la femme gagne du terrain dans la classe politique congolaise, et qu’elle mérite une légitimité pour la prise des décisions comme tout le monde au pays.
Cette approche au sein de ladite institution, permettra une intégration des nouvelles perspectives mais également des nouvelles expériences pour changer la donne dans la prise des décisions, ajoute celle-ci. « Depuis lors, les femmes sont souvent victimes d’une marginalité, ce qui est à la base de la faible représentation de celles-ci dans la classe politique, »renseigne cette dernière.
Elle pense que cette élection est une nouvelle énergie pour la nation congolaise, mais également un apport très particulier que le pays pourra expérimenté. « Ces femmes apporteront une sensibilité particulière aux questions liées aux droits de la femme, à l’égalité de genre mais aussi aux problèmes socio-économiques touchant spécifiquement les communautés féminines congolaises, » ajoute la chef de la communication de cette structure défendant l’équité du genre Au nord Kivu.
Selon Précieuse Petu, c’est aussi l’encouragement des autres femmes à prendre aisément part et activement aux débats parlementaires. Enfin ces femmes devraient mettre en œuvre des initiatives législatives pour l’amélioration des conditions féminines en RDC a laissé entendre ce responsable.
Il sied de rappeler que depuis des années c’est la première fois pour la RDC d’avoir au sein de ses hautes institutions publiques, des femmes à des postes de prise de décision en grand nombre comme tel est le cas aujourd’hui avoir la primature entre leurs mains, et j’en pense.
Emmanuel kasereka à Goma