Lors d’un point de presse tenu le 1er novembre à Goma, le chef du bureau de la mission des Nations Unies pour la stabilisation du Congo (Monusco), Omar Abou, a annoncé que le gouvernement congolais a demandé la suspension du plan de désengagement de cette mission onusienne. Cette requête fait suite à la fermeture récente de certaines bases de la Monusco au Sud-Kivu.
Initialement signé en 2023 et prévu pour entrer en vigueur en janvier 2024, ce plan de désengagement prévoit une transition progressive des activités de la Monusco. Cependant, le représentant permanent du gouvernement congolais auprès des Nations Unies a souligné que le pays n’était pas encore prêt pour la deuxième phase de ce plan, qui devait être mise en œuvre dans la province du Nord-Kivu.
Omar Abou a précisé que, bien que la Monusco reste active, son temps d’intervention est limité. Des discussions sont en cours entre la mission, le gouvernement congolais et d’autres partenaires pour assurer une transition efficace des activités civiles. Il a également indiqué que la date butoir du 31 décembre, qui marquait la fin de certaines opérations, n’était plus d’actualité.
Le chef de la Monusco a appelé la population à ne pas tenir la mission responsable de cette décision, soulignant que la demande de ralentir le plan provient du gouvernement congolais lui-même. Cette situation illustre les défis persistants en matière de sécurité et de stabilité en RDC, et souligne l’importance d’une collaboration étroite entre la Monusco et les autorités congolaises pour naviguer dans cette transition délicate.
La réaction des populations locales face à cette annonce reste à observer, mais les appels à la patience et à la compréhension envers la Monusco pourraient aider à apaiser les tensions dans un contexte déjà fragile.
La rédaction