La population de l’Est de la République Démocratique du Congo attend des autorités nationales la démonstration leur engagement envers la sécurité du pays. Cette demande se fait sentir quelques jours après la première commémoration officielle du GENOCOST, une journée dédiée à la mémoire des victimes de massacres et à l’appel à la communauté internationale et aux services de sécurité de la RDC pour mettre fin aux violences.
Augustin Malo par exemple, président de l’Assemblée provinciale citoyenne de l’Ituri, critique vivement les grandes puissances qu’il accuse d’instrumentaliser certains Congolais pour provoquer des conflits et exploiter les ressources minérales du pays. Il rappelle aux politiques leurs promesses faites lors des campagnes électorales : « Tous les candidats, du président de la République aux conseillers municipaux, ont promis de résoudre le problème de l’insécurité. Mais aujourd’hui, les actions concrètes se font attendre alors que les élus sont déjà en poste. »
Augustin Malo insiste sur le fait que la situation pourrait s’améliorer si l’armée était correctement équipée. Il termine en soulignant que des mesures efficaces doivent être mises en place pour assurer la sécurité des Congolais.
Le 2 août 2024 a marqué la première commémoration officielle du GENOCOST en RDC, en mémoire des milliers de Congolais violés, tués ou contraints de fuir leur terre natale.
La Reine Aminata Kitambala