Un homme d’une quarantaine d’années, opérateur dans une maison de transfert d’argent affiliée à Airtel Money, a été tragiquement abattu dans une église du Quartier Katoy, sur l’avenue Kilimandjaro 2, non loin de son domicile. Le drame s’est déroulé aux alentours de 17h30, lorsque la victime, poursuivie par deux hommes en tenue civile sur une autre moto, tentait de regagner son domicile après une journée de travail. Georges Bushu Bulenda, chef d’entité, a témoigné du terrible événement :
« C’est vrai, nous pleurons la perte de cet habitant de notre quartier. Les informations recueillies auprès de la population et des fidèles de l’église indiquent qu’il s’agit d’un père de famille. Alors qu’il conduisait sa moto à quelques mètres de chez lui, il a remarqué des hommes le suivant. Il a essayé de se réfugier dans sa maison, mais en vain. Finalement, il s’est dirigé vers l’église Penuel, où il a été poursuivi et abattu. Nous demandons à la population de collaborer pour mettre fin à ce nouveau fléau de criminalité qui s’installe dans notre quartier. »
Tous les biens de la victime ont été emportés par les criminels, ajoutant un volet de vol à ce drame insensé. Dans le même temps, un autre homme d’âge mûr a connu une fin tragique à son domicile au village Bujari, groupement Kibati, en territoire de Nyiragongo. Vers 20h30 de vendredi à samedi, des hommes armés, non identifiés, ont pénétré chez lui, le criblant de balles sans aucune forme de procès.
Bosenibamwe Muzungu, membre de l’ASBL ACADEPA ZABURI 133, qui a rapporté la nouvelle, a vivement critiqué la montée en flèche de l’insécurité dans plusieurs groupements de la chefferie de Bukumu :
« La victime était chargée du développement à l’église CBCA Kibati. Les bandits armés ont tiré sur lui sans procès. Sa mort a semé la panique parmi la population. Nous en avons assez. Nous ne savons plus à qui nous adresser pour être sécurisés. Nous appelons le nouveau gouverneur militaire à revoir les stratégies de sécurité, car chaque jour, dans plusieurs villages du territoire de Nyiragongo, des cas d’insécurité surviennent. Nous ne savons plus qui est responsable à Nyiragongo, que ce soit des tracasseries ou des kidnappings. Nous comptons sur notre gouvernement. »
L’information a été confirmée par Muhindo Ruboneka, chef du groupement Kibati, bien qu’il n’ait pu fournir de détails supplémentaires, étant en deuil. Il a également été signalé qu’un coutumier a été tué par machette et abandonné dans un champ à proximité de sa maison la nuit du mercredi dernier au village Buhama, dans le groupement Kibati.
Deodatte Bahati
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