Une vive panique secoue la région de Njiapanda, déclenchée par un malentendu entre deux agriculteurs dans la brousse. Le mercredi 20 novembre 2024, une situation de panique générale a secoué Njiapanda, dans le groupement Manzia, chefferie des Baswagha, sur le territoire de Lubero. Craignant une attaque des rebelles ADF, les habitants de Kyanganda, situé à environ 4 kilomètres au sud de Njiapanda, ont fui massivement vers cette dernière localité en quête de sécurité.
Selon des sources locales fiables, l’incident à l’origine de cette psychose est un malentendu entre deux agriculteurs. Ces derniers, en pleine activité dans la brousse, se sont croisés sans se reconnaître. Pris de peur, l’un des agriculteurs a alerté la population, déclenchant ainsi une panique incontrôlée.
Ce malentendu a perturbé le quotidien des habitants, notamment les activités du marché de Njiapanda, où une atmosphère de tension s’est installée. La panique s’est rapidement propagée, exacerbant les craintes déjà présentes en raison de la situation sécuritaire instable dans la région.
Le fonctionnaire délégué de l’État, présent sur place, a tenu à rassurer les habitants. Dans ses déclarations, il a expliqué que l’incident était le fruit d’un simple malentendu :
« Nous avons des services habilités ici, un grand régiment est installé sur place. Il n’y a pas de raison de paniquer. C’était une psychose. Deux éléments se sont rencontrés dans la brousse alors qu’ils cherchaient à couper des noix de palme. L’un a observé l’autre de loin, armé d’une machette et d’une hache. Pris de peur, il a cru qu’il s’agissait d’un ennemi, ce qui a conduit à une blessure. Ensuite, l’un est allé vers Kyanganda et l’autre vers Njiapanda. Ils ont commencé à s’interroger, ce qui a alimenté la panique, mais il n’y a pas lieu de s’inquiéter, » a-t-il précisé.
L’autorité locale a réaffirmé que la situation était désormais sous contrôle et a invité la population à reprendre ses activités normales, soulignant que la confusion était dissipée.
Gloire Tsongo