La coordination territoriale et urbaine de la société civile Forces Vives de Rutshuru, Masisi, Nyiragongo et de Goma est préoccupée par la multiplication vigoureuse des cas d’insécurité en territoire de Nyiragongo et en ville de Goma. Celle-ci s’accompagne de tueries, de crépitements de balles sans motifs valables, de viols, d’enlèvements et de cambriolages exécutés par des hommes armés. C’est lors d’une conférence de presse tenue ce lundi 15 avril 2024 en territoire de Nyiragongo que cette structure a émis ces inquiétudes.
Elle regrette que le M23 bombarde des camps de déplacés et veuille créer un climat d’insécurité qui ne dit pas son nom à Goma et en territoire de Nyiragongo dans le but d’étouffer la population et de la pousser à des soulèvements populaires. Ces cas d’insécurité dans ces entités laissent la population dans un désarroi total et ne sachant plus à quel saint se vouer, font savoir nos sources :
« Nous recommandons aux autorités de démilitariser la ville de Goma en envoyant tous les militaires sur les lignes de front, d’organiser en urgence des bouclages de tous les quartiers, de mettre en place une dynamique des chefs de base en remplacement des actuels, de ne plus autoriser la circulation des wazalandu armés en ville pour éviter la confusion créée par des bandits armés, pour ne citer que cela. » Extrait de leur déclaration lu par Mambo KAWAYA, président de la société civile de Nyiragongo.
Cette structure citoyenne plaide pour la restauration urgente de la paix dans la province du Nord-Kivu.