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Inquiétude à Goma suite à l’insécurité croissante: la véranda Mutsanga annonce la campagne « Bye Bye État de Siège

Depuis minuit ce mercredi, Goma a été le théâtre de violences tragiques alors que des voleurs armés ont opéré sans entrave près du bureau de la Police de Katindo 2 et à Turunga sur le lieu dit ku ki Avion, entraînant morts et blessés. Face à cette escalade de la violence, la véranda Mutsanga à travers son coordonnateur au Nord-Kivu, se mobilise et appelle à la fin de l’État de siège.

À 3h10 du matin, l’Oeil de la Véranda Mutsanga par le biais de Riccky Paluku son responsable provincial, témoigne de la détérioration de la sécurité à Goma et Nyiragongo. Ce-lui exhorte la population à écrire au maire et au gouverneur Péter Chirimwami pour demander des patrouilles mixtes impliquant les forces armées congolaises (FARDC) et les jeunes locaux, afin de contrer cette insécurité persistante.

Bien que les Wazalendo aient été injustement accusés à tort, leur interdiction de circuler à Goma n’a pas suffi à endiguer la violence. Il devient urgent que les autorités militaires renforcent les équipes d’intervention pour prévenir les spéculations sur une complicité entre forces de sécurité et criminels, a-t-il révélé dans une publication virale sur les réseaux sociaux depuis la matinée de ce Mercredi.

Les événements récents, comme l’attaque brutale de mercredi dernier aux heures vespérales, notamment à Turunga où le jeune Gloire Kambale a perdu la vie, montrent la gravité de la situation.

« Les autorités doivent agir avec diligence pour démanteler ce réseau criminel qui sème le deuil et le pillage à Goma et Nyiragongo.Si aucune mesure urgente n’est prise, la population envisage sérieusement de demander le départ du gouverneur Péter Chirimwami et de lancer la campagne BYE BYE ÉTAT DE SIÈGE« , a-t-on lu dans cette publication.

Il est temps de privilégier la responsabilité et la protection des vies des Congolais. Les jeunes sont particulièrement appelés à rester vigilants et à réagir promptement en cas d’urgence face à la menace persistante des bandes armées, insiste-t-il.

La Rédaction

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