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Goma: les femmes déplacées sont violentées dans leurs sites

Les déplacés de la guerre qui oppose les Forces Armées de la République Démocratique du Congo et le M23, continuent à traverser des moments difficiles dans différents camps de déplacés.

Une situation qui n’exclut pas la souffrance des femmes vivant dans ces endroits, affirmation du secrétaire du camp SAMSAM se trouvant dans le quartier Mugunga, de la commune de Karismbi l’une des municipalités de la ville de Goma, capitale du Nord-Kivu située dans la partie Est de la RDC. Des nombreuses peines se présentent à chaque réveil dans ces sites, et les femmes déplacées font face à des circonstances qui développent plusieurs cas violences tantôt physiques, verbales, psychologiques, sexuelles, tantôt qualifiées au harcèlement sexuel, voire socio-économique. « Les cas des violences sexuelles sont plus dans ce camps, comme avant-hier nous avons récu une maman qui a été voilée par les hommes inconnus et une autre a trop souffert ici jusqu’à retourner dans son village d’origine et dans la route elle a été violée par 9 rebelles du M23. Une maman qui s’est réfugiée avec toute la famille, et l’orque tu es ici c’est difficile de trouver à manger, tu es obligé de demander à un homme qui te demandera en retour ton corps. Et il y’a d’autres violences ici les femmes souffrent, » a déclaré Bonané Kayengabo secrétaire de ce camp.

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En outre, ces femmes ne trouvent pas de moyen de s’abstenir ou de fuir ces genres de sauvageries car ces agresseurs les effraient souvent en mettant leur vie en gage, à fait savoir une fille déplacée rencontrée dans ce même camp. « Il y’a des hommes qui arrivent la nuit et nous demandent de coucher avec eux, tout en pointant les armes sur nos front. Ils nous disent si nous refusons ils vont nous tuer! Alors on a pas le choix, on doit toujours sauver sa peau, et se laisser faire,» a expliqué cette victime des violences sexuelles.

Pour cette cause, ce secrétaire du camp SAMSAM, demande aux autorités de leur venir en aider et mettre les femmes en sécurité, une femme déplacée doit être la plus sécurisée car selon lui, elle cherche elle même sa survie et celle de sa famille.

Espérance Byamungu 

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