RADIO BEROYA FM

jeudi, novembre 21News That Matters
Shadow

Dévastation des cultures par les animaux du parc de Virunga: L’ICCN apporte des précisions

À la suite des alertes concernant les dommages causés par les animaux du Parc National de Virunga aux cultures des agriculteurs riverains dans le groupement Bolema, en secteur Ruwenzori, dans territoire de Beni en province du Nord-Kivu, l’ICCN (Institut Congolais pour la conservation de la Nature) a clarifié la situation ce Mercredi 26 juin 2024.

Le conservateur de l’ICCN, basé à Mutsora, a affirmé que cette problématique est actuellement en discussion pour mettre en place des mesures visant à protéger les cultures des paysans contre les espèces du parc national de Virunga.

Les habitants réclament également une indemnisation pour leurs cultures dévastées par les éléphants, singes et autres animaux sauvages. Cette question pourrait être transmise au ministère de l’Environnement et de la Prévention des Catastrophes Naturelles, auquel l’ICCN est également rattaché.

Récemment, la nouvelle société civile du secteur Ruwenzori a alerté sur la destruction de cultures telles que le maïs, les tomates, les bananes et le manioc par les animaux du parc national des Virunga, notamment dans les villages de Vwerere, Makisabo, Mantumbi, Mabasimba et à proximité de la commune de Bulongo, dans le même territoire de Beni.

Rabe Fm: Illustration des champs des paysans aux périphéries du PNVI

Le conservateur Erick a appelé les acteurs sociaux et les leaders communautaires à canaliser efficacement les alertes, plutôt que de les diffuser sur les réseaux sociaux sans résultat concret. Il a mentionné qu’une quarantaine de kilomètres de filets ont déjà été installés dans le groupement Basongora et Bolema dans le même but de proteger les champs aux périphéries du parc, et permettre une liberté aux animaux dans leur partie ainsi que les personnes humaines dans la leur.

En tant que défenseur de l’environnement, il a suggéré aux agriculteurs riverains d’adopter des méthodes de prévention naturelle, comme l’installation de ruches d’abeilles, qui dissuadent les éléphants d’approcher les zones habitées.

Nzangura Kwavingiston

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *