Depuis l’arrivée récente des rebelles du M23 dans le territoire de Lubero, province du Nord-Kivu, les violations des droits de l’homme se multiplient, selon des rapports confirmés par des leaders locaux. Les acteurs armés, notamment des militaires des FARDC incontrôlés et les rebelles du M23, sont accusés d’être les auteurs de ces abus graves. Monsieur Aisé Kanendu, notable et leader local, a confirmé ces incidents à Beroya FM.net le 9 juillet 2024.
Selon ce leader de Lubero, les violations des droits de l’homme se sont intensifiées depuis l’intrusion des rebelles du M23 dans la région. Il a déclaré : « Les violations et abus des droits de l’homme commis dans le territoire de Lubero s’ajoutent aux problèmes humanitaires et sanitaires déjà préexistants pour la population de Lubero. Nous avons identifié plusieurs cas de violations des droits de l’homme, notamment des viols, des pillages de maisons appartenant à des populations paisibles, et d’autres actes. »
Le territoire de Lubero, situé dans la province du Nord-Kivu, est régulièrement menacé par les rebelles du Mouvement du 23 Mars (M23), connus pour leurs actes de violence contre les civils, y compris des viols et d’autres crimes graves.
Cet article met en lumière la gravité de la situation à Lubero, où les violations des droits de l’homme continuent de causer des souffrances considérables à la population locale déjà éprouvée par une crise humanitaire persistante.
Bienfait Tumsifu à Goma