Les étudiants de l'ISTA Goma ne veulent plus étudier dans leurs auditoires de Mugunga. Ils affirment être exposés aux bombes provenant de la ligne de front, ayant causé des dégâts humains dans le site de déplacés de Bulengo, plus proche de l'institution. Le porte-parole des étudiants de l'Institut supérieur des techniques appliquées demande aux autorités académiques de chercher des salles à louer au centre-ville, en attendant que la situation redevienne normale. « Vendredi était très difficile. Certains d'entre nous ont même risqué leur vie dans ces bombardements. Nous voulons nous mettre à l'abri. Qui sait ? Demain, ce pourrait être nous. Nous supplions les autorités provinciales de trouver quelques auditoires à louer avant que la situation ne se calme. Sinon, nous sommes exposés », a ex...

Lancement ce lundi 6 mai 2024 des épreuves hors-session des examens d’État dans toute la République Démocratique du Congo. À Goma, le lancement a été effectué par Ekuka Lipopo Jean Romuald, vice-gouverneur de la province du Nord-Kivu. Ce lundi 6 mai 2024, c'était le moment de rédiger la dissertation dans tout le pays, conformément à l'esprit du calendrier scolaire de l'EPST. Plus de 60 000 candidats sont attendus à ces épreuves, parmi eux des élèves déplacés par la guerre ayant fui les affrontements entre le M23 et les Forces Armées de la République Démocratique du Congo. « Nous mettons tout en œuvre pour que les épreuves se déroulent dans les meilleures conditions. Les écoles converties en centres d'examen ont été préparées, et celles situées dans les zones sous occupation ont été déplac...

L'Association sans but lucratif Badilika condamne ce qu'elle qualifie de monnayage de l'éducation au sein de plusieurs établissements scolaires dans le territoire de Nyiragongo. Cette organisation des droits de l'homme affirme avoir effectué une descente sur le terrain dans cette région située au nord de la ville de Goma, où les écoles privées prennent en charge les frais de mission des inspecteurs malgré la détérioration de la situation sécuritaire au Nord-Kivu, qui appauvrit la population. Cette pratique compromet le fonctionnement de ces institutions éducatives, déclare Manuvo Nguka, secrétaire exécutif de l'organisation Badilika : "Nous avons constaté que pendant les missions des inspecteurs itinérants dans les écoles, ce sont les écoles qui supportent leurs frais, alors qu'il existe ...

Dans une interview accordée à la chaîne verte de Goma ce vendredi 23 février, le coordinateur de cette plateforme soutenant les actions du président Félix Tshisekedi dans la province critique la décision du général Peter Chirimwami de fixer les frais de participation à l'examen d'État à 50 dollars américains. Il estime que cette mesure est contraire à la vision du chef de l'État et injuste pour la population sinistrée du Nord-Kivu. "En cette période où la province du Nord-Kivu est en proie à l'instabilité socio-sécuritaire, chose qui handicape les activités socio-économiques de la population, le coût de la vie est devenu cher. La population souffre, il n'y a pas de moyens. En cette période, nous avons trouvé que la décision de faire payer à nos enfants 50 dollars comme frais de participat...

La société civile, coordination provinciale du Nord, juge exorbitante la somme que le gouvernement provincial du Nord-Kivu exige aux élèves finalistes du secondaire pour la passation des examens d'État de l'exercice 2023-2024. L'arrêté de l'autorité provinciale du 12 février dernier fixe à 130 mille francs ces frais, qui étaient de 90 mille francs congolais l'année scolaire précédente. Madame Julienne KASILAMO, leader de la thématique « Éducation » au sein de cette structure citoyenne, appelle les autorités à tenir compte de la réalité du moment : « Est-ce qu'on a tenu compte de la réalité socio-économique ? Les parents n'ont rien. La ville est enclavée. Nous avons plusieurs déplacés. Où vont-ils trouver l'argent pour payer 130 mille francs ? Que prévoit le ministère de tutelle face aux ...

Dans une cérémonie officielle tenue ce vendredi au sein de l'Université de la Conservation de Nature et de Développement de Kasugho (UCNDK), une dizaine d'étudiants ont été lancés sur le marché de l'emploi. La cérémonie, couplée avec la clôture de l'année académique et la collation des grades, a été marquée par des discours encourageants de la part des responsables de l'institution. Emmanuel Matita Mabruki, Secrétaire Général Administratif de l'UCNDK, a encouragé les nouveaux diplômés à s'inscrire à l'université pour bénéficier d'une formation de qualité qui les rendra compétitifs sur le marché de l'emploi : "Nous conférons aujourd’hui les grades académiques à 4 lauréats au sein de la faculté de médecine vétérinaire, deux au sein de la faculté des sciences agronomiques et 10 en droit. No...