Ce mercredi 17 juillet 2024, une manifestation pacifique a été organisée à Goma pour dénoncer ce que les structures citoyennes qualifient des spoliations de parcelles menaçant les habitants de l’avenue Ndurumo, près de la concession de la prison centrale de Munzenze. Les protestataires ont exprimé leur soutien à Mwamini, victime de spoliation, arrêtée par les éléments de l’ordre ainsi que quatre activistes de renom dont les noms suivent:
1. Pilier de la LUCHA
2. Félicien de la Voix des Marginalisés
3. Lazare de la Nouvelle Vision
4. Muhindo Kalisha de la LUCHA
Ceux-ci ont été conduits manu-militari, dans une destination qui reste encore non connue par leurs collègues. Ces arrestations, qualifiées arbitraires, ont été initiées par les autorités étatiques, critiquées pour une incompétence par certaines couches sociales de la place. Selon Blaise Sikuzote, militant de la véranda Mutsanga section de Goma, contacté par Beroya Fm à ce sujet, la plainte contre les manifestants: « a été initiée par le gouverneur lui-même, ce qui a conduit à des assignations du tribunal de Grande Instance, » dans une publication qu’il a lancé dans les réseaux sociaux l’avant-midi de ce même mercredi.
Les mouvements citoyens et groupes de pression ont vigoureusement contesté ces actions, soulignant que la manifestation était garantie par la constitution et que le maire de la ville en avait été informé.
Les exigences principales de ces manifestants, incluent la libération immédiate des activistes détenus, ainsi que la protection des droits fondamentaux des habitants de l’avenue Ndurumo dans le Quartier Murara près de la prison centrale de Munzenze, menacés par les spoliations. Cette affaire soulève des préoccupations majeures quant à la gouvernance locale et à la protection des droits civiques dans la région.
La rédaction