Le 19 novembre 2024, Kinshasa a été le théâtre d’une réunion décisive marquant le début d’une collaboration renforcée entre la République Démocratique du Congo (RDC) et l’Union Européenne (UE).
Sous la présidence de Julien Paluku Kahongya, ministre et coordonnateur de la Task Force RDC-UE, des experts issus de divers ministères et institutions congolaises se sont réunis pour établir une feuille de route stratégique afin de maximiser les bénéfices pour la RDC de l’initiative Global Gateway, qui prévoit un investissement de 150 milliards d’euros pour soutenir les projets d’infrastructures et de développement à travers l’Afrique.
Des objectifs clairs pour un partenariat renforcé
L’objectif principal de cette réunion était de définir les moyens pour la RDC de tirer parti de cette initiative de l’UE, en se concentrant sur la mise en place de projets d’infrastructures ambitieux et durables. Parmi les acteurs clés présents, la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) et l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANAPI) ont apporté leur expertise pour renforcer la compétitivité du pays dans l’accès à ces financements.
Au centre des discussions, les experts ont scruté les mécanismes à mettre en place pour surmonter les obstacles à l’investissement, notamment dans les domaines politiques, administratifs, juridiques et techniques. L’ambition est de lever ces freins pour rendre la RDC plus attractive aux yeux des investisseurs internationaux, tout en maximisant les retombées économiques et sociales des projets à venir.
Une démarche pragmatique sous la supervision de la Première ministre
Sous l’œil attentif de la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, des sous-commissions ont été créées pour accélérer le processus et assurer une mise en œuvre efficace des projets. Ces équipes d’experts, dont les travaux se concentreront sur la période 2024-2027, auront pour mission de recenser et de lever les obstacles structurels à l’investissement. Après cette première phase de diagnostic, elles prépareront les fiches techniques des projets prioritaires, en veillant à leur alignement avec les priorités de développement du pays.
Le ministre Paluku a souligné l’importance de cette collaboration comme un tournant stratégique pour la RDC : « Une nouvelle page s’écrit désormais à l’encre indélébile entre la RDC et l’Union Européenne », a-t-il déclaré, mettant en avant la nécessité de transformer ces financements en projets concrets, durables et générateurs de croissance pour le pays.
Une opportunité pour un avenir prospère
Cette réunion marque donc un tournant décisif dans la relation entre la RDC et l’Union Européenne. Avec la mise en place de cette Task Force et la préparation d’un plan d’action opérationnel, la RDC espère non seulement capter une part substantielle des financements du Global Gateway, mais également établir un modèle de développement économique et infrastructurel pouvant servir d’exemple pour d’autres nations africaines.
Les attentes sont élevées : l’optimisation de cette coopération pourrait bien redéfinir le paysage économique et infrastructurel de la RDC pour les années à venir, en faisant de ces financements une véritable opportunité de développement durable et inclusif.
La rédaction