Alors que l’année scolaire 2023-2024 touche à sa fin, les déplacés de guerre élèvent la voix. La guerre au Nord-Kivu a profondément affecté le système éducatif de la province, attribuée au mouvement rebelle M23, soutenu par le Rwanda.
Selon Shukuru Jean Bosco, secrétaire du camp de déplacés de Munigi 2, de nombreux enfants demeurent dans les camps sans accès à l’éducation. Les victimes des hostilités appellent le gouvernement à redoubler les efforts pour permettre aux enfants de reprendre le chemin de l’école lors de l’année scolaire 2024-2025.
« Je suis préoccupé de voir ces enfants achever l’année scolaire sans perspectives d’avenir. Nous demandons instamment au gouvernement de sécuriser nos villages afin que les enfants puissent retourner à l’école l’année prochaine. Si cela s’avère difficile, nous suggérons d’assurer un encadrement éducatif adéquat dans les camps de déplacés », a déclaré le cette personnalité administrative de ce camp.
Ils soulignent que le manque d’encadrement pourrait conduire à des conséquences graves, comme des accidents dus à l’errance des enfants. Ces citoyens, victimes de la guerre imposée par le Rwanda via le M23, réclament une paix durable pour pouvoir retourner dans leurs villages et reprendre leurs activités quotidiennes.
Joël Balume