Le vendredi 1er mars 2024, à l’occasion de la Journée mondiale de la protection civile, certains habitants de la ville de Goma expriment leur mécontentement à l’égard du service de protection civile local, l’accusant de ne pas être en mesure de limiter les dégâts causés par les incendies dans différents quartiers de la cité.
Selon plusieurs témoignages recueillis dans les rues de Goma, de nombreuses maisons sont détruites par le feu chaque année, laissant les habitants impuissants face à ce fléau. Certains expriment leur frustration quant à l’apparente inaction des autorités compétentes, soulignant que les véhicules et équipements de la protection civile ne sont pas utilisés efficacement pour prévenir les dommages.
Joel Ndagano, coordinateur de la protection civile au Nord-Kivu, rejette ces accusations, les qualifiant de non fondées. Il explique que les retards dans l’intervention peuvent parfois être dus au fait que les citoyens alertent tardivement des incendies, ce qui complique la réaction des secours.
Ndagano assure que les autorités sont pleinement engagées dans la lutte contre les incendies, notamment avec l’acquisition d’un nouveau camion anti-incendie et la formation de brigades spécialisées. Il encourage également la population à utiliser les extincteurs mis à disposition pour intervenir directement en cas d’incendie.
Le thème mondial de cette année, axé sur les technologies innovantes au service de la protection civile, souligne l’importance de promouvoir une culture de prévention des risques parmi les citoyens.
Prosper HERI NGORORA