La Journée Internationale de la Paix, célébrée à Goma, a été marquée par la présence de personnalités influentes et communautaires, au nombre desquelles Kalumbi Trésor, jeune marxiste et coordinateur de la Ligue des Amies de Kambale Kaviti Herman. Dans un contexte de tension géopolitique et de sécurité précaire, le thème central de l’événement, « La nécessité de la participation citoyenne pour la culture de la paix », a résonné profondément parmi les participants.
Une Urgence de Mobilisation Citoyenne
Le Commissaire Supérieur Kapend Kamand Faustin maire de la ville volcanique de Goma, a souligné que la situation sécuritaire actuelle interpelle chacun à agir. Il a appelé à un effort collectif pour promouvoir une culture de la paix et sécuriser les populations et leurs biens, affirmant que la paix résulte d’un processus complexe de sécurisation, intégrant une collaboration civilo-militaire.
Défis Sociaux et Politique de la Paix
L’événement a permis d’aborder les injustices sociales qui touchent les forces de sécurité, souvent négligées dans le traitement de leurs salaires et de leur fonctionnement bureaucratique. Les intervenants ont également critiqué le manque de responsabilité des élus, qui votent des budgets favorisant une élite au détriment des couches sociales vulnérables.
Éducation et Engagement pour la Paix
Kalumbi Trésor a plaidé pour une éducation axée sur les droits et obligations des citoyens, essentielle à la culture de la paix. Il a également proposé la formation d’une Brigade Citoyenne pour renforcer la sécurité à Goma, soulignant l’importance d’un engagement volontaire des jeunes.
Cette journée, qui a débuté à 9h00 et s’est clôturée à 14h00, a marqué une étape significative dans la quête d’une paix durable à Goma. Les discussions ont mis en lumière la nécessité d’une mobilisation citoyenne active, d’une justice sociale et d’une gouvernance responsable pour bâtir un avenir pacifique. La voix des jeunes leaders comme Kalumbi Trésor de la ligue des amis de Kambale Kaviti Herman, est cruciale pour catalyser ce changement.
La rédaction