Ce jeudi 17 octobre, l’Assemblée Provinciale du Kasaï Oriental a été le théâtre d’une plénière marquante où la députée Eugénie Tshilanda a soulevé une question cruciale pour les familles de la région : la nécessité de réduire le prix d’un sac de maïs en provenance de Kanyama Kasese.

Dans son intervention, Eugénie Tshilanda a dénoncé la flambée des prix des denrées alimentaires, qui met en péril la sécurité alimentaire des ménages les plus vulnérables. Selon elle, le prix normal d’un sac de maïs devrait être fixé à 55.000 FC, un montant qu’elle juge raisonnable et accessible pour les familles qui peinent à joindre les deux bouts.

« Nous voulons que le prix d’un sac de maïs de Kanyama Kasese soit revu à un prix normal, parce que normalement, cela devrait être vendu à 55.000 FC. À Kinshasa, un sac est vendu à 45.000 FC, mais chez nous, cela semble relever d’une certaine méchanceté. C’est un cri alarmant de la population qui m’a contactée, alors je ne pouvais pas me taire. Nous allons veiller à ce que le prix soit révisé et à ce que des dépôts de vente soient installés dans les différents coins de nos communes », a-t-elle déclaré.

Cette élue de Mbuji-Mayi a également mis en lumière les difficultés économiques rencontrées par de nombreuses familles dans le Kasaï Oriental, exacerbées par la crise actuelle.

La plénière de ce jeudi 17 octobre a mis en lumière un enjeu vital pour la population locale. L’appel de la députée Eugénie Tshilanda pour une baisse du prix du maïs résonne comme un cri du cœur pour la justice sociale et la solidarité envers les familles démunies.

Signalons qu’à Mbuji-Mayi, dans la province du Kasaï Oriental, le prix d’un sac de maïs est fixé à 82.500 FC.

ARIEL MALEKA/Mbuji-Mayi