La MONUSCO-BENI, à travers son département des affaires civiles, s’engage à sensibiliser les autorités politico-administratives et militaires, ainsi que diverses couches de la population, sur l’importance du rapprochement et du renforcement des capacités techniques en matière de coordination et de synergie des alertes précoces.
Ce mardi 22 octobre 2024, la MONUSCO-BENI, par l’intermédiaire de son département de la protection civile, a réuni de nombreuses personnalités venues de différentes entités du secteur de Ruwenzori, y compris des chefs de base, à la commune rurale de Bulongo. Cette rencontre vise à renforcer les capacités techniques des participants.
Durant deux jours, du 22 au 23 octobre 2024, les participants bénéficieront de formations animées par la MONUSCO-BENI, abordant divers thèmes de manière ouverte et sans tabou.
La séance a été inaugurée par le bourgmestre de la commune de Bulongo, Jean-Paul Kahindo Kathembo, en présence de ses collègues, du fonctionnaire délégué du gouverneur affecté à Kasindi-Lubiriha, de l’inspecteur provincial de la territorialité, du délégué du chef de secteur Ruwenzori, ainsi que des chefs des groupements Basongora et Malambo, et plusieurs chefs de base.
Merault Bruce, coordonnateur adjoint des affaires civiles à la MONUSCO-BENI, a pris la parole pour rappeler le mandat de la MONUSCO en RDC, qui vise à instaurer la paix et la stabilité, notamment dans le Grand Nord. Il a déclaré : « La MONUSCO est consciente de toutes les manifestations qui ont eu lieu contre elle, mais il est essentiel de souligner que le départ de la MONUSCO dépendra uniquement de la volonté du gouvernement et de ses décisions, et non de soulèvements. Nous devons travailler ensemble pour atteindre des résultats concrets, car la tâche n’est pas encore accomplie. »
Au cours de cet atelier, des questions sans tabou ont été posées par les participants, et des réponses ont été fournies par les intervenants.
Daniel Ashuza