L’élection des membres du Bureau définitif de la Chambre haute du parlement se rapproche à grands pas, avec un accord significatif atteint entre la majorité et l’opposition sur la répartition des postes.
Ce développement a été annoncé à l’issue d’une réunion tenue le samedi 3 août par le Bureau provisoire, réunissant les deux principaux blocs politiques du Sénat.
Un accord nécessaire
Dans une interview accordée à la presse, le Premier Secrétaire Ivan Kazadi Kankonde a précisé que la majorité a obtenu six postes au sein du Bureau définitif, tandis que l’opposition en a reçu un. « Cette réunion était une exigence du Règlement intérieur du Sénat. Les articles 26 et 28 stipulent clairement que les Sénateurs doivent parvenir à un consensus concernant la répartition des postes entre la majorité et l’opposition. Cela constitue une étape préalable à la réception des candidatures », a-t-il déclaré.
Détails de la répartition
Les postes attribués à la majorité incluent des fonctions clés telles que le Président du Sénat, le premier et le deuxième Vice-président, ainsi que le Rapporteur, le Questeur et le Questeur adjoint. En revanche, l’opposition se voit attribuer le poste de Rapporteur adjoint, soulignant ainsi la dynamique de pouvoir au sein de la Chambre haute.
Un Calendrier Réaménagé
Le rapporteur de la Chambre haute a également annoncé que les candidatures pour les élections du Bureau définitif seront ouvertes dans les 48 heures suivant cette réunion. « Cette rencontre a même nécessité une interruption du calendrier normal. Il est évident que nous devrons réajuster celui-ci en fonction de la situation actuelle.
À présent que le consensus a été atteint, nous sommes prêts à passer à l’étape suivante », a ajouté Ivan Kazadi Kankonde.
Contexte et importance
Il est important de rappeler que l’élection du Bureau définitif avait initialement été reportée en raison de l’absence d’accord entre les différentes familles politiques sur la répartition des postes. Ce nouvel accord représente un pas significatif vers la stabilité et la coopération au sein du Sénat, permettant ainsi de poursuivre les travaux législatifs dans un climat apaisé.
Avec cette avancée, les regards se tournent désormais vers le dépôt des candidatures et les prochaines étapes de ce processus électoral, qui s’annonce crucial pour le paysage politique du pays. Le consensus atteint pourrait également servir de modèle pour de futures collaborations entre la majorité et l’opposition, dans un contexte où le dialogue reste essentiel pour le bon fonctionnement des institutions.
Pascal Nduyiri