Les syndicats des enseignants des écoles primaires publiques de la province du Nord-Kivu ont récemment appelé la nouvelle ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST) à améliorer les conditions sociales de leurs membres et à répondre à toutes leurs revendications pour garantir la qualité de l’éducation primaire.
Madame Sophie Valinandi, porte-parole des enseignants des écoles primaires publiques au Nord-Kivu, a exprimé ces demandes lors d’une réunion d’évaluation tenue le jeudi 4 juillet 2024 à Goma, ville touristique de la région.
« Les enseignants sont constamment laissés pour compte et n’ont pas obtenu satisfaction pour leurs demandes, y compris l’augmentation de leur salaire à 20 000 FC, ainsi que l’élévation de la prime de gratuité à 80 000 FC, des actions qui n’ont pas été concrétisées », a déclaré Sophie Valinandi.
Elle a également souligné l’importance d’une enquête par la nouvelle ministre pour évaluer les droits des enseignants de l’école primaire, afin d’assurer une éducation de qualité sans compromis sur la sécurité des élèves.
« Nous voulons simplement rappeler à notre ministre de l’EPST et aux autorités étatiques que nous sommes toujours négligés et que nos demandes légitimes restent non satisfaites. Le chef de l’État lui-même s’est engagé à améliorer les conditions des enseignants de l’école primaire, mais même de simples mesures tardent à être mises en œuvre. Nous sommes ici pour porter la voix des enseignants, notamment ceux de l’école primaire, à travers toute la République », a martelé Sophie Valinandi.
L’année scolaire 2023-2024 s’est achevée sur l’ensemble du territoire de la République Démocratique du Congo le 2 juillet 2024 dernier.
Bienfait Tumsifu depuis Goma