Au Nord-Kivu, les enseignants maintiennent toujours leur mouvement de grève dans plusieurs entités et les portes des établissements scolaires restent fermées depuis le début de l’année scolaire 204-2025 en cours. Ce Jeudi 26 septembre 2024, une assemblée générale extraordinaire a eu lieu à Kitulu dans la ville commerciale de Butembo, où les enseignants réunis au sein du SYECO Nord-Kivu 2 ont évalué leur action de lutte, soulignant également leur détermination en grève depuis le 2 septembre 2024.
Alors que les menaces de violence émanant de certains groupes persistent, il est crucial de rappeler que les enseignants, eux, choisissent la voie de la non-violence comme ils l’ont indiqué au cours de cette séance d’évaluation. Les revendications des enseignants sont claires dans leurs déclarations: une augmentation de salaire de 500 dollars, la publication de listings avec montants, le paiement des NUs et NPs, ainsi que la suppression des zones salariales. Malgré ces demandes légitimes, le gouvernement reste silencieux, ce qui pousse les enseignants à maintenir leur mouvement de grève.
Benito Mughaso, secrétaire permanent du Syndicat des Enseignants du Congo dans cette juridiction éducative, a affirmé que les menaces à leur encontre ne les pousseraient pas à la violence. Au contraire, les enseignants demeurent unis et déterminés à poursuivre leur lutte pacifique jusqu’à obtenir des réponses satisfaisantes. Leur résilience face à l’adversité témoigne d’un engagement profond pour l’amélioration des conditions de travail et de vie dans le secteur de l’éducation.
La situation actuelle au Nord-Kivu, appelle à une prise de conscience collective pour sauver le secteur de l’éducation. Les enseignants, piliers de la société, méritent d’être écoutés et respectés selon leurs revendications. Leur lutte est celle de l’éducation et de l’avenir des générations à venir, renchérit notre source.
Kaleru Samuel/Goma