Le rejet de la candidature de Mbusa Nyamwisi Antipas au poste de 2ème vice président de l’Assemblée nationale de la République Démocratique du Congo, inquiète la population congolaise y compris la classe politique.
Dans une déclaration rendue publique ce vendredi 17 Mai 2024, les membres des partis politiques réunis dans le regroupement Alliance des mouvements de solidarité pour le changement AMSC en abrégé vivant en ville de Goma dans la province du Nord-Kivu, indiquent que cette démarche entreprise par l’ancien patron de la chambre basse du parlement pour la législature passée, est une menance contre la jeune démocratie qui, depuis un certain temps s’installe en République Démocratique du Congo.
Président du bureau d’âge, Christophe Mbosso N’Kodia Mpwanga, est accusé d’être l’instigateur d’une commission, instituée par lui même en violation du règlement intérieur de l’Assemblée nationale congolaise, et qui sans soubassement juridique, aurait annulé la candidature de Mzee Antipas MBUSA Nyamwisi président du parti politique Rassemblement des Congolais pour la Démocratie Kisangani Mouvement de Libération RCD/KML en sigle et coordinateur national du regroupement politique AMSC précité, une décision que rejettent les membres de cette structure politique, qui parlent d’une vision vers la dictature, qu’ a vécu monsieur Mbosso N’Kodia dans le temps vu son âge.
Dans leur déclaration, ils annoncent qu’ils pourront se prendre en charge au cas où leur patron ne serait pas remis dans ses droits.
Soutenu par la population du Nord Kivu à travers ses élus, cette candidature ne devrait pas être écartée, car elle mérite afin de plaider pour les causes du peuple congolais en général et de l’Est du pays en particulier, depuis longtemps meurtri par des guerres interminables. L’occasion pour ceux-ci de fustiger l’attitude du président sortant de l’Assemblée nationale et actuel président du bureau d’âge de cet organe délibérant, qui en dépit de la situation sécuritaire précaire dans la partie Est, ce dernier n’avait jamais Foullé ses pieds dans cette zone à proi à l’insécurité, pour compatir avec ses compatriotes, moins encore initier quelque chose pour la population victime des exactions rebelles dans cette partie orientale du pays.
Ayant confiance au chef de l’Etat Congolais, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, garant de la nation, et qui prône un Etat de droit, ces membres de cette plateforme politique AMSC, sollicitent son intervention pour ramener l’auteur de cette démarche mafieuse à la bonne raison, et rétablir Mbusa Nyamwisi Antipas dans ses droits.
Emmanuel Kasereka à Goma