Le 1er octobre, la Journée Internationale de la Musique est célébrée à travers le monde, offrant une plateforme précieuse pour mettre en avant les artistes. En 2024, cette journée a pris une dimension particulière à Goma, où Beroya FM a rencontré plusieurs musiciens, dont le talentueux PM Mtoto wa Henriette.
Un Constat Alarmant
PM Mtoto wa Henriette a partagé avec passion les réalités difficiles que rencontrent les musiciens congolais. Entre le manque de soutien institutionnel et les défis financiers, les artistes peinent à se faire entendre. Cette situation soulève des questions essentielles sur le rôle de la musique dans la société congolaise et sur la nécessité d’un cadre favorable à son développement.
La Musique: Une Force de Transformation
Au-delà des difficultés, Henriette a également évoqué le pouvoir unificateur de la musique. Il considère cet art comme un vecteur de changement capable de rassembler les gens autour de valeurs communes. La musique, selon lui, joue un rôle fondamental dans l’expression des émotions et des luttes humaines, et peut contribuer à la paix et à la cohésion sociale dans un pays souvent confronté à des tensions.
Un Appel à l’Action
Henriette a lancé un appel vibrant aux autorités congolaises et aux citoyens : il est impératif de soutenir les artistes locaux. Ce soutien ne doit pas seulement être symbolique, mais se traduire par des actions concrètes, comme des financements, des formations et la création d’espaces de performance. En valorisant la musique, la République Démocratique du Congo peut renforcer son identité culturelle et encourager la créativité.
La Journée Internationale de la Musique à Goma a été une occasion de réflexion sur la condition des musiciens et sur l’importance de leur rôle dans la société. Les mots de PM Mtoto wa Henriette sont un puissant rappel que la musique mérite d’être célébrée et soutenue. En s’engageant collectivement, le gouvernement et les citoyens peuvent offrir aux artistes un avenir prometteur, où leur voix résonnera au-delà des frontières, promouvant ainsi la culture et l’humanité.
Kaleru Samuel à Goma