Le lundi 16 septembre 2024, une nouvelle réunion d’évaluation de la grève des enseignants s’est tenue à Goma, capitale de la province du Nord-Kivu. Les syndicats d’enseignants, après des délibérations, ont décidé de poursuivre leur mouvement jusqu’à ce que les autorités de Kinshasa répondent à leurs revendications, notamment un salaire de 500 dollars américains par éducateur.
Depuis le début de la grève, il y a deux semaines, les écoles publiques et conventionnées de Goma sont restées presque désertes, faute d’enseignants. Seules quelques écoles privées continuent à fonctionner depuis la rentrée scolaire 2024-2025. Les enseignants ont affirmé qu’ils reprendront le travail uniquement lorsque le gouvernement aura débloqué les fonds demandés.
Cette situation place l’éducation des enfants congolais en péril. L’absence de résolution rapide à cette crise est source de préoccupation, alors que l’éducation est à la fois un droit fondamental pour chaque enfant et un devoir pour les autorités. La situation actuelle, marquée par des promesses non tenues et une cacophonie entre les enseignants et le gouvernement, souligne l’urgence d’une intervention directe du président de la République pour résoudre ce problème crucial.
Les analystes congolais soulignent que la volonté politique et la conscience professionnelle sont essentielles pour éviter une détérioration supplémentaire du secteur éducatif. Il est impératif que des mesures concrètes soient prises pour sauver l’éducation des enfants, futurs cadres du pays.
Emmanuel Kasereka