Ce vendredi 2 août 2024, l’Université de Goma (UNIGOM) et l’Université Libre des Pays du Grand-Lac (ULPGL/Goma) en collaboration avec plusieurs organisations humanitaires locales et internationales dont Cordaid, DFJ, Just Futurs…, ont organisé une conférence débat marquant la commémoration du Génocide Congolais et du GENOCOST. Cette journée, dédiée à la réflexion sur la consolidation de la paix, l’inclusivité et la justice transitionnelle en province du Nord-Kivu, a réuni une audience majoritairement composée d’étudiants des deux institutions.
L’événement a été rehaussé par la présence de plusieurs autorités académiques, dont le représentant du recteur de l’Université de Goma et celui de l’ULPGL/Goma. Parmi les intervenants notables, Guy Kibira, chef de la division de la jeunesse au Nord-Kivu, a prononcé un discours marquant à l’endroit de la jeunesse congolaise. Son intervention a souligné l’urgence d’une mobilisation collective pour faire face aux défis actuels et a appelé à une prise de conscience accrue parmi les jeunes.
Les discours ont exprimé une profonde indignation face à la situation persistante dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC). Les participants ont présenté leurs condoléances aux victimes du génocide et ont plaidé pour des solutions durables permettant de restaurer la paix et la justice dans la région. Cette commémoration, qui se déroule chaque année le 2 août, est également marquée par une cérémonie nationale à Kisangani, où plusieurs membres du gouvernement congolais se joignent aux hommages.
Les panelistes du jour, ont tourné leurs argumentations au tour du Fonds National des Réparations des Victimes des Violences FONAREV, le Genocost traduisant l’aspect du génocide motivé par des fins économiques en RDC, pour mettre en niveau les participants et évoquer la raison d’être même de ces éléments dans le contexte social, sécuritaire et politique au pays.
En symbole de solidarité nationale, les drapeaux congolais ont été maintenus en berne à travers tout le pays, reflétant la tristesse collective et la détermination à se souvenir des victimes tout en œuvrant pour un avenir pacifique et juste.
Kaleru Samuel à Goma