Suite aux accusations de détournement de fonds destinés à la commémoration de la Journée nationale du Génocide Congolais le 2 août dernier, le coordonnateur de la Représentation des Étudiants du Congo (REC) section de Beni, ses conseiller ont été convoqués pour des rencontres de clarification. Ces réunions se sont tenues les 6 et 8 août.
Au cours de ces rencontres, les parties impliquées ont été confrontées à leurs responsabilités. Après une analyse approfondie, l’assemblée générale, composée des représentants des universités et instituts supérieurs de Beni, a conclu que les accusations de détournement n’étaient pas fondées. Il a été établi qu’une mauvaise coordination et communication étaient à l’origine des malentendus. En conséquence, le coordonnateur a été rétabli dans ses fonctions.
Concernant les allégations de torture dont aurait été victime le coordonnateur de la part des étudiants de l’Université Officielle de Semuliki, l’assemblée a présenté des excuses et a facilité la réconciliation entre les parties. Les participants ont appelé à la fin des poursuites et des menaces, en soulignant que l’affaire était désormais réglée. Les médias ont été encouragés à jouer un rôle constructif plutôt qu’à propager des rumeurs, comme celle concernant la prétendue disparition du conseiller Maki Barack, qui s’est révélée être une fausse information diffusée pour semer la panique.
Romulus NZALUMBO