Aucun journaliste n’a adhéré au mouvement M23 dans la province du Nord-Kivu, selon Valéry Mukosasenge, président de la Commission de Discipline et Éthique de l’Union Nationale de la Presse au Congo section du Nord-Kivu, UNPC en sigle. Il a confirmé cette information ce mercredi 10 juillet 2024 au Centre de Presse de Goma.
En respect de l’éthique journalistique, Valérie Mukosasenge a souligné qu’un journaliste qui embrasserait une carrière politique cesserait d’être considéré comme journaliste. Il a illustré ce point en citant l’exemple de l’ancien doyen Magloire Paluku, qui n’était plus journaliste depuis plus de cinq ans après avoir rejoint l’UNC Union nationale Congolaise, parti politique cher à Martin Fayulu Madidi et occupé des postes gouvernementaux. Selon lui, cela le qualifiait davantage comme analyste que journaliste, et il a insisté sur le fait qu’aucun journaliste du Nord-Kivu n’a adhéré au mouvement du 23 mars.
Mukosasenge a précisé que tout journaliste qui rejoindrait une rébellion serait sévèrement sanctionné et exclu de la corporation journalistique de la province du Nord-Kivu. Il a rappelé l’importance du respect du Code d’Éthique et de Déontologie, soulignant que toute violation, notamment en termes de promotion de la culture citoyenne et démocratique, entraînerait des conséquences graves.
Concernant les rumeurs concernant Albert Kambale, dont des photos circulent sur les réseaux sociaux le montrant prétendument affilié au M23, le responsable de la discipline au sein de l’UNPC au Nord-Kivu, a démenti ces allégations, confirmant que le confrère était à Kinshasa et qu’il revenait bientôt à Goma pour poursuivre son travail journalistique.
Ces clarifications interviennent après une journée de rumeurs sur les réseaux sociaux concernant l’implication supposée d’un ancien journaliste dans le mouvement M23.
Bienfait Tumsifu, depuis Goma