La situation sécuritaire précaire dans les camps de déplacés de guerre au Nord-Kivu met gravement en péril les vies des résidents, en particulier celles des personnes vivant avec un handicap. La vulnérabilité accrue de ces individus dans un contexte de violence et d’instabilité nécessite une attention urgente et des mesures spécifiques pour garantir leur survie et leur dignité.
Aimé Mbusa Mukanda, activiste des droits de l’homme dans le territoire de Rutshuru, a lancé un appel urgent ce vendredi 18 octobre, exhortant le gouvernement à prendre des mesures spéciales pour les personnes vivant avec un handicap dans les camps de déplacés de toute la région, y compris ceux à Goma et ses environs. Selon lui, ces personnes vulnérables nécessitent une attention particulière pour assurer leur survie dans des conditions extrêmement difficiles. « Il est impératif que le gouvernement intervienne rapidement pour améliorer leurs conditions de vie », a-t-il déclaré.
Cet appel intervient alors que les camps de déplacés au Nord-Kivu sont de plus en plus surpeuplés et manquent cruellement de ressources adaptées aux besoins spécifiques des personnes handicapées. L’activiste a souligné l’importance de fournir des services de santé, des aides techniques et un soutien psychosocial pour garantir une vie digne et sécurisée à ces personnes.
La situation des personnes handicapées dans les camps de déplacés est souvent négligée, malgré les nombreux défis qu’elles affrontent au quotidien. L’implication du gouvernement est essentielle pour mettre en place des mesures concrètes et efficaces afin de répondre à ces besoins urgents.
La rédaction