Le samedi 5 octobre, le monde entier a commémoré la Journée mondiale de non-prostitution, une pratique considérée comme immorale. À Mbuji-Mayi, dans la province du Kasaï oriental, aucune conférence ni manifestation n’a été organisée pour sensibiliser les femmes et les jeunes filles sur les conséquences de la prostitution.
Soucieuse d’une bonne éducation pour les filles, Rose Mbuyi, présidente du mouvement « Rien sans les femmes », n’a pas mâché ses mots à l’occasion de cette journée. Selon cette actrice politique, la Journée de non-prostitution est cruciale pour toute la communauté. Elle invite les femmes et les jeunes filles à éviter cette pratique pour favoriser l’émergence des femmes.
« La Journée de non-prostitution est importante pour toute la communauté, car c’est un moment de prise de conscience face à une pratique avilissante qui ne favorise pas l’émergence des femmes. La prostitution peut entraîner de graves conséquences pour les femmes, » a-t-elle déclaré.
En exhortant les femmes à renoncer à cette pratique, Rose Mbuyi a souligné que celles qui s’y adonnent sont exposées à des maladies sexuellement transmissibles et voient leur dignité bafouée. Elle a également appelé à l’implication des parents dans l’éducation de leurs enfants, car, dit-on, « éduquer une femme, c’est éduquer toute une nation. »
Les femmes et les jeunes filles doivent ainsi apprendre des métiers économiques et d’autres compétences au lieu de se tourner vers une prostitution néfaste.
Il est important de noter que, de nos jours, la prostitution est devenue monnaie courante chez les femmes àet les jeunes filles qui pratiquent cet acte sans respecter les bonnes mœurs.
Ariel Maleka wa Tshibangu, Mbuji-Mayi