Goma a connu une matinée chaotique ce samedi 28 septembre 2024, suite à un accident mortel survenu au rond-point Signers en plein coeur de cette ville volcanique capitale de la province du Nord-Kivu à l’est de la République Démocratique du Congo. Un bus de transport en commun a percuté un motard, qui a malheureusement perdu la vie sur le champ.
Cet incident a engendré des tensions entre les conducteurs de motos et les chauffeurs de bus de transport en commun, entraînant une paralysie du réseau de transports en commun. En conséquence, les bus ont cessé de circuler, laissant uniquement les motards visibles sur les routes de la ville, ce qui entrave le mouvement hurbain. Plusieurs habitants rencontrés disent être pénalisés par cette situation, ne sachant plus comment se déplacer surtout ceux dont les moyens ne sont pas convenables pour se taper une moto-taxi.
La ville de Goma, ne connait plus ce dernier temps de circulation des moto-taxi au delà de 18 heures, cela consécutivement à une décision de l’autorité urbaine pour des raisons sécuritaires, ce qui engoisse plus d’un gomatracien sur ce que sera le sort des ceux qui se servent de bus aux heures vespérales pendant cette crise dans la ville.
Goma, capitale de la province du Nord-Kivu, est également devenue un symbole croissant de l’insécurité. La veille, le 27 septembre 2024, un responsable de la radio Maria de Goma a été abattu par des bandits alors qu’il rentrait chez lui. Cette violence, qui s’est intensifiée ces derniers temps, laisse la population dans l’incertitude et la peur.
Emmanuel Kasereka