Lors d’un point de presse tenu à Goma le jeudi 26 septembre 2024, des mouvements citoyens et groupes de pression ont exprimé leurs inquiétudes concernant la violence et les atrocités persistantes auxquelles font face les populations congolaises dans l’est du pays. Ils dénoncent l’inefficacité et le manque de clarté de la stratégie du gouvernement congolais pour mettre fin à cette situation alarmante.

Ces jeunes démocrates, après une réunion d’évaluation de la situation sécuritaire, ont constaté que les conditions ne cessent de se détériorer, avec des pertes humaines considérables chaque jour. Ils pointent du doigt les agresseurs venus du Rwanda, notamment les membres du M23, ainsi que d’autres puissances occidentales qui soutiennent le régime de Kagame.

Les mouvements citoyens et groupes de pression dénoncent également l’hypocrisie de la communauté internationale, qui n’a pas condamné le Rwanda malgré les preuves fournies par la RDC. Cette absence de réaction renforce l’idée d’une complicité internationale face aux agissements rwandais.

Face à ce constat amer, les membres de ces associations s’opposent au processus de Luanda, qu’ils considèrent comme une tentative de négociation entre la RDC et le Rwanda. Cette démarche, selon eux, légitimerait les violences exercées par le Rwanda et ses complices sur le sol congolais.

Pour ces jeunes, la solution à cette crise réside dans l’ouverture de l’espace politique au Rwanda, à négocier avec l’aide de la communauté internationale. En RDC, il est crucial de garantir la liberté d’expression pour permettre aux Congolais d’exprimer leurs opinions et de résoudre les problèmes persistants. Cela inclut également la libération des défenseurs des droits humains, des hommes politiques et des membres de groupes de pression actuellement emprisonnés pour leurs convictions.

Emmanuel Kasereka