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RDC: La traite des noirs et l’esclavagisme ravagent encore la classe sociale (Rasta OURAN/Goma)

Le mouvement Rasta OURAN antenne provinciale du Nord-Kivu située en ville touristique de Goma, est sorti de son silence ce Lundi 10 Juin 2024, à l’occasion de la journée mondiale en mémoire des de l’esclavagisme célébré chaque 10 Juin. 

Par le biais de son coordinateur provincial, le nommé Mundumuvuya le Nyondo, ce mouvement de lutte pour le retour à l’authenticité africaine, a laissé entendre que l’esclavagisme et la traite des noirs n’ont pas encore pris fin. S’ils ont été abolis, c’est seulement sur le plan formel, tandis que sur le plan informel (fond), ils existent et leurs effets restent plus nocifs sous l’inconscience notoire que l’impérialisme a déjà imposée aux africains pour ignorer la valeur de leur propre culture.

Panafricaniste de son état, ce numéro du mouvement Rasta OURAN dans la province du Nord-Kivu, relate que, les massacres des paisibles citoyens dans l’Est de la République Démocratique du Congo, les, la fuite des cerveaux, l’acculturation et autres éléments de ce genre, sont les traits qui définissent la traite des noirs et l’esclavagisme au stade actuel dans plusieurs pays africains en général et en RDC en particulier. 

A en croire ce disciple de Marcus Garvey, la lutte est noble. Il est temps pour les africains, de prendre leur destin en main, en se libérant du piège qui leur est tendu par les occidentaux pour continuer à les coloniser.

« Ce système colonial était de venir piller nos richesses massacrer et porter nos grands-parents jusqu’en Amérique, mais aujourd’hui ce n’est plus en Amérique c’est devenu en Afrique. Donc, aujourd’hui ce même système continue sur le sol africain. Ce que je vais recommender aux africains en général et aux congolais en particulier, c’est qu’ils prennent aussi conscience comme tout autre. Vous savez, il faut que l’africain arrive à comprendre qu’il est d’abord africain, c’est ça la prise de conscience. Avant l’arrivée des occidentaux, les africains étaient indépendants. Ils suffisaient à eux-mêmes. Leur façon de prier était authentique, leur façon de manger, de s’habiller, même de se protéger, voire de se soigner », a expliqué cet activiste de défense des valeurs africaines.

Rabe Fm: Mundumuvuya le Nyondo en image

Cependant, il se dit conscient du fait que la diversité culturelle est une richesse et que nul ne devrait conseiller le fils ou la fille de l’Afrique à briser sa collaboration avec le monde occidental pour prouver sa vengeance contre le système du néo-colonialisme qu’il a déjà instauré en Afrique pour servir ses intérêts. Mundumuvuya dit le Nyondo appelle plutôt les africains à tisser des relations responsables avec les métropolitains.

Lesquelles relations doivent être bénéfiques non-seulement aux hommes blancs mais également aux noirs eux-mêmes et ce, pour une complémentarité réciproque, car chaque partie entre les deux, a ses atouts, talents et potentialités leur confiés naturellement par le créateur. Ce qui établit une interdépendance les uns des autres, chose que les africains ne devraient jamais ignorer et qui les interpellent à découvrir et exploiter leurs talents pour sortir de cette nouvelle colonisation des occidentaux ajoute-t-il.

En rappel, le mouvement Rasta OURAN, a son siège social en ville commerciale de Butembo en Province du Nord-Kivu dans l’Est de la RDC, et prône le retour des peuples africains à leur authenticité.

Kaleru Samuel

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