Au moins sept habitants de Bugomba et Bushege ont été tués lors d’une incursion de bandits armés dans la nuit de lundi à mardi dans le groupement Kisisgari I, situé dans le territoire de Rutshuru. Selon les sources de la société civile locale, les victimes ont été sorties de leurs maisons avant d’être assassinées à l’aide d’armes blanches. Jusqu’à présent, l’identité des auteurs de ces actes demeure inconnue, ce qui a suscité l’appel urgent de la société civile aux contingents de l’East African Community (EAC) présents dans la région pour mettre fin à ces violences.
Gentil Karabuka, président de cette structure citoyenne, a déclaré :
« Il s’agit de bandits armés difficiles à identifier. Ils sont arrivés vers une heure du matin, ont fait sortir des hommes de leurs maisons et les ont tués à l’aide d’armes blanches. Les bandits ont ensuite abandonné les corps des victimes dans les rues. Le matin suivant, les habitants ont initié quelques enquêtes, mais celles-ci n’ont pas abouti. Ils ont tué sept personnes, tous des hommes, le plus jeune ayant seulement 19 ans. Ils n’ont rien emporté et n’ont pas pillé, ils sont simplement venus pour tuer. Nous demandons aux contingents de l’EAC présents dans la zone de mener des enquêtes car le gouvernement ne parvient pas à assurer notre sécurité ici chez nous. C’est pourquoi nous pensons que le gouvernement est à la base de tout cela. »
Dans un communiqué rendu public ce mardi, le porte-parole de l’armée loyaliste a annoncé que les personnes tuées dans la zone sous contrôle du M23 étaient des notables et des chefs de villages présumément tués parce qu’ils collaboraient avec les Wazalendo, également connus sous le nom de Patriotes.
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