
Le mercredi 20 novembre 2024, la ville de Mwene-Ditu, dans la province de Lomami, a été le théâtre d’une vive manifestation menée par des motards du transport en commun, en réaction à l’instauration d’une taxe de stationnement qu’ils jugent excessive et injuste. Les manifestants ont défilé dans les rues de la ville, brandissant des pancartes et scandant des slogans pour exprimer leur mécontentement face à cette nouvelle imposition qu’ils considèrent comme une charge supplémentaire dans un contexte économique difficile.
Face à cette agitation, le maire Gérard Tshibanda Kabwe a réagi fermement. Le 21 novembre, il a dénoncé les actes de vandalisme commis par certains manifestants, tels que la destruction de biens publics et l’agression du bureau des Transcom. « C’est un acte que je ne peux pas tolérer et laisser impuni, » a-t-il déclaré, annonçant que les auteurs seront poursuivis en justice.
Le maire a rappelé que la taxe de stationnement, bien qu’elle ait été réduite de 156.000 FC à 50.000 FC cette année, reste une obligation légale. « J’ai proposé un paiement quotidien de 1.000 FC, mais ils ont refusé, préférant payer par tranche, » a précisé Gérard Tshibanda Kabwe. Il a aussi souligné que le recouvrement de cette taxe se poursuivra jusqu’au 5 décembre 2024, après quoi des mesures seront prises pour assurer la conformité.
Enfin, le maire a insisté sur l’importance de respecter les obligations fiscales pour le bon fonctionnement des services publics. La situation à Mwene-Ditu demeure tendue, et un dialogue entre la mairie et les motards semble indispensable pour éviter d’autres débordements.
Ariel Maleka / Correspondant à Lomami