Le 22 novembre dernier, lors d’une interview accordée à la RCM/Kyondo, l’inspecteur chef du pool secondaire de la sous-division de Kyondo, M. Kaparayi Asikyolo Dismas, a rappelé des règles strictes concernant les options scolaires dans les établissements du territoire de Beni. Selon ses déclarations, les chefs d’établissements qui permettraient à leurs élèves de suivre des options non listées sur l’arrêté ministériel risquent de lourdes sanctions de la part des autorités compétentes de la Sous-division de Kyondo.
Il a également souligné que les élèves qui changent d’option en 4ème sans respecter les normes sont considérés comme des autodidactes, ce qui signifie qu’ils ne bénéficient plus de l’encadrement officiel du système scolaire. Cette règle a des conséquences importantes, notamment pour les élèves qui, dans le but de faciliter leur parcours scolaire, choisissent d’emprunter des voies non officielles telles que les options techniques, espérant ainsi obtenir un diplôme en un temps record.
Les autorités éducatives semblent vouloir mettre un terme à cette pratique, qui, selon elles, perturbe l’organisation des classes et fausse la régularité des effectifs. Les préfets des établissements se retrouvent ainsi dans une situation délicate, car certains tentent d’attirer davantage d’élèves en proposant des options non validées, bien que cette pratique soit strictement interdite.
La décision de l’inspecteur chef met en lumière les enjeux liés à la régularité de l’enseignement et au respect des directives officielles dans le système éducatif. Elle rappelle également que le respect des normes est essentiel pour garantir une éducation de qualité, transparente et conforme aux exigences ministérielles. Les chefs d’établissement et les élèves doivent donc redoubler de vigilance pour éviter toute sanction liée à des choix scolaires irréguliers.
Cette annonce fait écho aux défis que rencontrent de nombreux élèves et enseignants dans cette région, où les opportunités d’éducations techniques sont souvent perçues comme une voie rapide vers le succès, mais qui doivent néanmoins s’inscrire dans un cadre officiel et reconnu.
Bakwanamaha Joseph