Une délégation de haut niveau, conduite par le chef de secteur Ruwenzori, Kasereka Mapati Japhet, a organisé une campagne de sensibilisation ce vendredi à Halungupa et Ntoma Kivahutha. L’objectif était d’informer les communautés locales sur les dangers de l’occupation illégale du parc national des Virunga et de les sensibiliser à la nécessité de protéger la faune et la flore.
Le chef de secteur a souligné les risques encourus par ceux qui pénètrent illégalement dans le parc, notamment ceux qui traversent la rivière Semuliki pour y pratiquer des cultures telles que le cacao, la banane et d’autres. Méthode Uhoze, directeur des affaires extérieures du Parc National des Virunga (PNVI), a appuyé ce message en rappelant que l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN) est déterminé à poursuivre sa mission de protection sans compromis. « Protéger la biodiversité n’est pas une option, c’est une responsabilité collective », a-t-il insisté.
Les communautés locales, bien que réceptives à la sensibilisation, ont exprimé le besoin d’une délimitation participative des frontières du parc pour éviter tout malentendu. Selon Méthode Uhoze, les limites dans le groupement Malambo, en particulier au village Kilya, se trouvent à environ un kilomètre de la rivière Semuliki, jusqu’au croisement de la rivière Lusilubi.
Cette initiative marque un pas important dans la préservation des richesses naturelles de la région. Les autorités espèrent que ces échanges permettront d’améliorer la relation entre le PNVI et les populations locales, tout en renforçant les efforts pour protéger cet écosystème unique.
Rédigé par Nzangura Kwavingiston Le Nègre.